"Ici la terre appartient à ceux qui ont la peau noire et les cheveux frisés" c'est par ces mots que commenca le discours...

P

oPolice civile armée

 

 

Ancienne colonie néerlandaise placée par l'O.N.U. sous administration indonésienne en 1963, la Papouasie occidentale est une mine de matière première. Toutes sortes de minerais se trouve dans les sous sol, les ressource forestières sont importantes. L'Indonésie vend des licences d'exploitations aux grandes puissances qui exploitent ces richesses. Les relations entre papous et indonésiens sont plutôt tendues, lors du festival de la Baliem on pouvait voir la police indonésienne toiser les spectateur papous et les menacer sans ménagement avec des bâtons.

Le 9 août 2008 c'était la journée internationale des minorités ethniques, un rassemblement papou avait lieu au centre de Wamena. Nous nous sommes joint à eux, l'accueil fut chaleureux, on nous passa au cou un badge "VIP".
Après le regroupement des tribus sur un terrain vague, un orateur fit un long discours. Les papous étaient pour la plupart armés d'arc et de lances impressionnantes. Le bruit courrait qu'au terme de la cérémonie il y aurait la levée du drapeau autonome papou. L'armée indonésienne était fortement présente avec des unités blindées légères et de nombreux civiles armés, elle avait ordre d'empêcher toute expression autonome.
Au terme de 3 heures de discours nous nous apprêtions à quitter la foule pour aller déjeuner. C'est alors que nous avons entendu les premiers coups de feu, je pensais que c'était des feux d'artifice car il y avait également de la fumée. Les papous courraient dans tous les sens complètement affolées, les militaires tiraient des rafales de mitraillette en l'air, au dessus de la foule . Dans les rues adjacents la police en civile tenait en respect les papous qui tentaient de rejoindre la zone de conflit. La tension était à son maximum. La police regroupa les quelques touristes présents dans l'hôtel le plus proche, tenu par des indonésiens complètement paniqué. Les rideaux de fer des magasin furent baissés en hâte. A l'extérieur le coup de feu continuaient.
2 heures plus tard nous étions autorisé à quitter notre planque. Nous avons appris le lendemain qu'il y avait eut un mort. Les papous avaient essayé de lever leur drapeau autonome.


Personne invitée